Historique de la Chapelle Saint-Libert
par Jean-Michel Gorry
Le site de la chapelle Saint-Libert et son environnement immédiat présente, pour la ville de Tours, un grand intérêt historique et patrimonial. Situé dans l’angle nord-est de l’enceinte gallo-romaine, le cœur de la Cité de Tours, il n’a jamais fait l’objet de fouilles archéologiques et pas davantage d’opération de réhabilitation ou de restauration. Ainsi, contrairement aux sites du château de Tours et à celui de l’amphithéâtre qui ont été souvent étudiés et qui sont aujourd’hui assez bien connus, celui de Saint-Libert a pu rester relativement ignoré et, de ce fait, la chapelle actuelle, bien qu’en danger de dégradation, fut à peu près conservée en son état originel. Or, dès le milieu du XIXe siècle, la Société archéologique de Touraine avait pris conscience de la nécessité d’étudier la chapelle Saint-Libert dont l’ancienneté était manifeste et de la protéger. La SAT avait même nommé une commission d’enquête qui en donna une première description et attira l’attention de ses membres et des autorités sur son triste état d’abandon. À la date du rapport, en 1859, elle avait, certes, cessé de servir de salpêtrière, mais elle était devenue simple dépôt pour un maître charpentier qui cherchait d’ailleurs à s’en débarrasser. |
L’organisation du castrum telle que le voyait G. Giraudet, dans son Histoire de la ville de Tours de 1873. Saint-Libert figure dans le secteur nord-est |
Pierre Leveel, président de la SAT, écrivait, en 1967, « Réalité presque incroyable : il existe à Tours une ancienne église du XIIe siècle, inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques [sur intervention de la SAT] depuis le 2 décembre 1946, mais entièrement passée sous silence depuis cette date ». Et il ajoutait que la Société archéologique de Touraine n’avait cessé de dénoncer auprès des autorités responsables du Patrimoine « la véritable verrue que représente encore aujourd’hui ce qui fut au début du XXe siècle une fabrique de conserves alimentaires… » Que nous apprennent à son sujet les textes connus et étudiés depuis longtemps par de nombreux historiens, en particulier au XIXe siècle ? Le diplôme du 27 juin 919 La plus ancienne mention d’une église sur le site de Saint-Libert se trouve dans une charte accordée par le roi Charles III le Simple aux « frères » de la collégiale Saint-Martin, le 27 juin 919. Il s’agit d’un acte solennel, un diplôme, par lequel le roi confirme la protection et l’immunité qu’il accorde aux biens et possessions de la collégiale Saint-Martin. L’acte fait l’énumération de ces biens. Voici une traduction assez littérale du passage concernant notre sujet : « et en outre [font partie des biens de Saint-Martin] des terrains avec la salle d’audience qui était appelée autrefois Maudite, qui maintenant, à cause de la réception de saint Martin, est nommée Maison de Dieu, à l’intérieur des murs de la ville de Tours, avec mur d’enceinte et poterne, ayant de tour, depuis la porte d'Orléans jusqu'aux arènes quatre-vingt-seize perches, donnant eux-mêmes [les « frères » de Saint-Martin] en échange au seigneur Hugues l’Abbé, pour le palais comtal, pareillement à l’intérieur de la même dite cité, quatre-vingt-seize perches du côté de la Loire, avec église, mur d’enceinte et poterne.» Ce diplôme confirme un échange intervenu entre le comte Hugues l’Abbé et les « frères » de Saint-Martin. Cet acte d’échange aujourd’hui disparu, signé entre 866 et 877, indiquait que le comte Hugues l’Abbé obtenait par voie d’échange un terrain contenant une église près d’une poterne (d’environ 3600 m2). Le concile de Vannes de 465 Il faut maintenant se demander pourquoi les frères de Saint-Martin disposaient d’un terrain avec une église, dans l’angle nord-est du castrum. Nous pensons qu’à ce sujet, il est bon de prendre connaissance du canon 8 du concile tenu à Vannes en 465, à l’occasion de l’ordination de son évêque, Paternus, par Perpetuus, évêque de Tours (alors capitale de la IIIe Lyonnaise). Can. 8. De même il n’est pas permis aux abbés d’avoir plusieurs cellules ou monastères, si ce n’est seulement à cause des invasions ennemies, d’établir des refuges à l’intérieur des murs de la cité. Nous pensons que l’origine des possessions de Saint-Martin dans la cité de Tours, intra muros, s’explique par cette très ancienne prescription canonique. L’évêque Perpetuus, qui avait de grands biens, n’eut sans doute pas de difficulté pour concéder aux moines un terrain que nous n’imaginons pas trop près de sa cathédrale. En effet, il s’agissait d’aménager pour les moines un refuge d’urgence pouvant peut-être, aussi, accueillir le corps de saint Martin. Ce ne pouvait être qu’à l’écart de la vie la plus active de la Cité. Et il fallait penser aux moines de Marmoutier. Le site de Saint-Libert, près de la Loire et le plus éloigné de l’église de Perpetuus, nous semble le seul endroit intra muros répondant à toutes ces nécessités. Y avait-il là quelques restes de bâtiments romains ? Y fut-il aménagé dès le Ve siècle une modeste basilique ? Seules des fouilles d’une certaine ampleur pourraient permettre d’apporter quelques éléments de réponse. Qui était saint Libert ? Dans son Liber Vitæ patrum, Grégoire de Tours a présenté vingt personnages qu’il considérait comme des saints. En vingtième position, Leobardus, un ermite retiré à Marmoutier, originaire d’Auvergne comme lui et qui fut son ami. Le nom Leobardus, francisé en Léobard puis en Libert, est donc celui d’un reclus dans une grotte de l’abbaye de Marmoutier qu’on pourrait qualifier, en quelque sorte, de moine laïc. Le témoignage de Grégoire à son sujet n’est pas douteux : il écrit même qu’il tient ses informations de Léobard lui-même. Saint Libert est d’une famille aisée et bien qu’attiré par la vie religieuse, il commence par suivre le modèle social de sa famille : il fréquente l’école et il est fiancé pour perpétuer sa lignée. Mais ses parents étant décédés, il décide de tout quitter pour suivre un autre modèle qui a fasciné aux Ve et VIe siècles : celui de la spiritualité du désert, la libération totale acquise par le total dénuement. Libert mourut en solitaire, environ un an avant son « compatriote » Grégoire de Tours. Il fut enseveli dans la tombe qu’il avait creusée lui-même dans sa cellule. |
L’église Saint-Libert du VIIIe au XIIe siècle Nous avons vu qu’entre 866 et 877, le comte Hugues l’Abbé avait obtenu par voie d’échange un terrain de 96 perches, situé le long de la Loire, à l’intérieur de l’enceinte de la Cité de Tours, au nord-est, et contenant une église. Cette situation correspond à l’actuelle chapelle Saint-Libert. Cependant, elle est manifestement romane et du XIIe siècle. Il faut donc supposer qu’elle a succédé à une église antérieure, carolingienne. Ce qui vient d’être dit de saint Libert permet de penser que cette église carolingienne a pu lui être dédiée. |
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Le culte de Libert a dû très tôt se développer, d’abord dans sa cellule où Grégoire de Tours a pu faire mettre, comme il le fit pour saint Senoch, des chancels et une palla ; puis dans l’église abbatiale de Marmoutier ainsi qu’en un autre lieu où des reliques de Libert ont pu être transportées, car il était d’usage que le pouvoir épiscopal s’approprie les corps saints des ermites. Il aurait pu suivre ainsi un itinéraire semblable à celui de son maître saint Martin, à la fois Marmoutier et la ville de Tours. Et pourquoi pas, là où se trouve aujourd’hui la chapelle saint-Libert ; le lieu est en face de Marmoutier et les frères de Saint-Martin ne devaient pas dédaigner de mettre leur pied à terre dans la Cité sous la protection d’un saint thaumaturge si fidèle à leur saint patron. Quoi qu’il en soit, il est raisonnable de penser que l’église attestée entre 866 et 877 n’était pas toute neuve : une centaine d’années est possible, ce qui mène vers l’an 750 ; mais le culte de saint Libert (réputé pour guérir les maladies de peau les plus graves et les fièvres les plus ardentes) a certainement pris naissance dès son décès en 593. Toutefois, il est peu probable que ce culte ait vraiment été organisé par Grégoire lui-même qui est décédé en novembre 594. Le véritable organisateur fut sans doute un de ses successeurs et ce n’est pas faire une hypothèse aventureuse que de supposer un lieu de culte dédié à saint Libert, dans la Cité, dès le VIIe siècle. On trouve dans les litanies ordinaires l’invocation Sancte Leobarde, ora pro nobis ; cette même invocation se trouve aussi dans les litanies majeures qui se disaient lors de la procession des Rogations. Saint Léobard est mentionné dans les martyrologes du IXe siècle. Et même le martyrologe romain du XXe siècle note encore à la date du 18 janvier : À Tours, en France, saint Léobard reclus, qui se rendit admirable par son abstinence et son humilité. |
On aperçoit Saint-Libert derrière le rempart, à droite des tours fortifiées. Fonds SAT DF Ab 021-306 |
L’église Saint-Libert du XIIe siècle Il faut attendre le XIIe siècle pour rencontrer mention de cette même église avec la dédicace à saint Libert. Cette information nous est fournie par le chanoine Jean Maan dans son célèbre ouvrage sur l’histoire de l’église de Tours paru en 1667. Voici le texte dans la traduction de Paul Letort : « Il [Barthélémy II de Vendôme, archevêque de Tours] permit à Jean Poulin, seigneur de Saint-Antoine-du-Rocher, de transférer à l’abbé de Preuilly l’oratoire de Saint-Léobard en la ville de Tours, dont ses ancêtres, en tant que fondateurs avaient conservé jusque-là le patronage, en 1192. » Maan, à la suite, a cité les archives de l’abbaye de Preuilly. Manifestement, il a eu sous les yeux cet acte de 1192. Cette fois-ci, il s’agit de la chapelle Saint-Libert actuelle ; on aura remarqué que Maan la qualifie d’oratoire, sans qu’on sache s’il reprend ainsi un terme employé dans l’acte original. Nous sommes à la fin du XIIe siècle. Jean Poulin n’a pas dû donner une ruine à l’abbaye de Preuilly ; ses ancêtres en étaient les fondateurs et en avaient gardé le patronage. À cette époque, les ancêtres fondateurs peuvent être les grands parents qui auraient fait reconstruire l’ancienne église carolingienne tombée en ruine.
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En résumé, on aurait donc le schéma suivant : – Ve-VIe siècles : possibilité d’un oratoire-refuge pour les moines de Saint-Martin et Marmoutier ; – VIIe siècle : possibilité d’un lieu de culte dédié à saint Léobard ; – VIIIe-IXe siècles : construction d’une église carolingienne probablement intégrée dans la résidence comtale dont elle devient peut-être la chapelle à la fin du IXe siècle ; |
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– Xe-XIe siècles : la Touraine étant possession du comte de Blois, les vicomtes de Tours tout comme les comtes ont pu se désintéresser de la chapelle. – XIIe siècle : le comte d’Anjou Geoffroy Martel s’étant emparé de la Touraine puis de Tours en 1044, une nouvelle orientation est donnée à l’administration tourangelle. Le château de Tours, en face du pont, est alors construit et l’ancien palais / château vicomtal, abandonné, tombe peu à peu en ruine. La chapelle subit certainement le même sort. Donnée sans doute à un fidèle du comte d’Anjou, probablement dans la seconde moitié du XIe siècle, elle sera quelques années plus tard reconstruite pour devenir notre actuelle chapelle Saint-Libert. Il n’est pas impossible que la dédicace de cette nouvelle construction à saint Libert date seulement du XIIe siècle. L’église Saint-Libert depuis le XIIe siècle jusqu’à la Révolution Émile Mabille dans sa Notice sur les divisions territoriales et la topographie de l’ancienne province de Touraine a cité, à propos de l’église Saint-Libert, un aveu du 27 mai 1394 rendu au roi par le comte d’Alençon Pierre en tant que seigneur des Ponts de Tours. On y peut lire : « item mon eaue, deffais et garenne en la riviere de Loire avec ses dependances […] depuis la rue qui est devant l’aumosne Saint Livart en contreval jusqu’en la rue de l’aumosne Saint Jehan » (BEC, 1864, t.V, p. 342). Cette aumône était probablement dans la dépendance de l’abbaye de Preuilly. Mais nous savons qu’à la fin du XVIe siècle, elle était propriété de laïcs et qu’au début du XVIIe siècle elle fut donnée aux prêtres de l’Oratoire qui fondèrent à Tours en 1615 une de leurs premières maisons. Des recherches ultérieures permettront d’en savoir davantage sur le rôle joué par la chapelle Saint-Libert à cette occasion. Quelle fut sa modeste part dans cette grande œuvre de la spiritualité française initiée par le cardinal de Bérulle ? |
Le toit de Saint-Libert apparaît sur cette copie colorisée d’une gravure de C. Fischer de 1613 à la droite de la tour Saint-Anthoine appelée ici par erreur Tour Fargon Fonds SAT, DF To 260 et Df Ab 002-23 |
Au XVIIIe siècle, la chapelle devint la propriété de la famille Chaslon, directeurs de père en fils des poudres et salpêtres de la généralité de Tours (la plus grande productrice de salpêtre de France, après la généralité de Paris). Pendant tout ce temps, la chapelle servit à la fois de salpêtrerie et de salpêtrière, ce qui explique la dégradation des murs intérieurs. Le 8 juillet 1788, les Chaslon ayant été entraînés dans la faillite par la déconfiture du duc de Rohan, les syndics des créanciers de Jean Louis Chaslon père, commissaire des poudres et salpêtres, vendent la chapelle Saint-Libert à Pierre Augustin Estevou, salpêtrier ordinaire du roi, ainsi que tout le matériel d’exploitation et de traitement du salpêtre. Le 19 juillet 1788 fut fait par deux artisans un procès-verbal de l’état des lieux et des réparations nécessaires. Voici le passage concernant la chapelle : Ensuite est un bâtiment d’une ancienne chapelle formant actuellement un grand et vaste grenier à l’usage du sieur Estevou ; le plancher est fait en bousillage avec barreau et l’aire de ce plancher et en terre grasse en rechargeage dont une partie vers le levant se trouve carrelée en carreau rouge et le surplus dudit plancher est en rechargeage mal uni : il y sera fait le valeur d’une toise de ce bouzillage en plusieurs parties, la charpente d’une bonne construction se trouve en bon état sur l’étendue de la couverture et sera fait trente toises quarrées conformément à l’ancienne. Le pignon au levant est en mauvais état, l’armage étant tombé et tout à jour a fait pourrir la charpente qui forme ce pignon pour quoi nous estimons que le pignon est à refaire à neuf tant en charpente qu’en armage en ardoise, ainsy que le bricage entre les poteaux et potelets et tournisses. Les planches au-dessus du grand et vaste grenier, où étoit l’ancienne chapelle, servent actuellement d’atellier au rez de chaussée, les solivaux et poutres sont bons et en état de subsister, excepté une forte poutre posée dans le bout côté du couchant qui se trouve cassée dans les deux tiers de sa portée [la ponctuation de cette phrase a été respectée]. Elle est présentement soutenue par un fort poteau garni de deux liens, couronné d’un chapeau pour empêcher lad. poutre de tomber. Propriétaires de la chapelle Saint-Libert aux 19e et 20e siècles 1814 – Pierre Estevou, salpétrier. À la mort d’Augustin Estevou en 1814, puis de son épouse en 1838, leur fils Pierre Charles Estevou, salpêtrier, est seul héritier (il y avait un second fils, Bernard Hippolyte Estevou, qui a disparu en 1812 lors de la campagne Russie ; en 1853, pour la vente qui suit, on était toujours sans nouvelles de lui ; il aurait eu 69 ans). 1853 – Urbain Marnay, charpentier Le 3 mai 1853, Pierre Charles Estevou vend la chapelle Saint-Libert (« formant aujourd’hui un grand magasin avec grenier dessus comprenant l’ancien mur de ville sur lequel existait précédemment deux cabinets qui ont été détruits ») à Urbain Pierre Marnay, maître charpentier. L’acte de vente précise : « Au sujet des espaces de terrain compris entre les éperons ou contreforts de la chapelle côté du midi, monsieur Estevou fait observer que la ligne délimitative de la propriété vendue doit être tirée parallèlement au mur de la chapelle et suivant la saillie de l’éperon le plus saillant attendu que la différence de saillie qu’on remarque entre les différents éperons provient de l’escarpement de quelques uns de ces éperons que monsieur Estevou a fait faire par tolérance de bon voisinage. » La chapelle ne servait plus de salpêtrière depuis une dizaine d’années au moins et Pierre Charles Estevou, célibataire, n’avait pas de descendance. Dans cette vente qui comprenait aussi la maison en vis à vis de l’autre côté de la rue, la chapelle est ainsi décrite dans l’article 2 : « Plus vis à vis de lad. maison, la rue de la Bretonnerie entre deux, un ancien bâtiment qui formoit la chapelle de St Liber, formant par le bas un espèce de remise ou angard, grenier au-dessus, deux cabinets à côté (renvoi : séparés par une terrasse en dépendant sur le mur de ville), couvert en ardoise, joignant du levant, par le devant, au pavé de la rue, du couchant par le derrière à la maison acquise par Mr Coulon, acquêt sur la saisie réelle du bien dud. sieur Chaslon, du midy à la veuve Carré et du nord aux murs de ville. » Urbain Marnay utilisa la chapelle comme dépôt (son acte de succession de1867 parle de bois de travail, tombereaux, charrettes et autres). Madame Marnay étant décédée en 1875, son fils Louis Jules Marnay, ingénieur à Paris, est déclaré comme seul héritier par acte du 18 août 1875. La chapelle passe par héritage à ses deux filles Thérèse et Fabienne Marnay. Entre 1875 et 1922, la famille Marnay a loué la chapelle qui servit successivement de fabrique de boissons gazeuses, puis de liqueurs, puis de conserves. 1922 Sté Estival et Cie, fabrique de conserves alimentaires Thérèse et Fabienne Marnay vendent la chapelle le 2 octobre 1922 à cette Sté de fabrique de conserves alimentaires. Cette société, par suite de diverses fusions et rachats, changea plusieurs fois de nom. 1980 Pierre Basile, architecte Le 19 mai 1980, la société Casseneuil Alimentaire S.A. (siège social à Casseneuil, Lot-et-Garonne) vend la chapelle Saint-Libert à Jean Pierre Basile et sa 1re épouse (la chapelle sera attribuée à Jean-Pierre Basile lors de son divorce par acte de partage du 30 décembre 1982). 1989 – Henri Lhote, épicier Le 8 septembre 1989, Jean Pierre Basile, architecte, vend la chapelle Saint-Libert à Henri Lhote et son épouse. Jean-Michel Gorry |
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